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Compagnie AS | Andrège Bidiamambu et Seren Kano

Andrège Bidiamambu et Seren Kano collaborent depuis plusieurs années.

Motivés par l’envie de créer des projets et menés des actions ensemble autour de la danse et du mouvement, ils fondent en 2024, la compagnie AS basée à Rennes.

Leur gestuelle est un croisement entre la danse locking, la danse contemporaine et les arts martiaux.

Ensemble, ils créent leur première pièce « quatre trois ».

Ils reviennent aux sources de la danse locking et à travers une exploration rythmique à la fois simple et
complexe, l’observent se déployer.

Liés par une passion commune, deux univers se rencontrent.

Seren KANO,
Il pratique la danse urbaine et contemporaine. Il est né et a grandi au Japon (1993). Dès l'âge de 6 ans, il a été immergé dans la pratique du Kendo, et ce pendant 10 ans.

Parallèlement, il a commencé la danse, attiré par la musique Funk de James Brown, il a appris la danse locking, et a fait ses débuts en tant que danseur professionnel à l’âge de 18ans avec la compagnie de USJ (Universal Studio Japan à Osaka).

Il a participé à de nombreux battles et poursuivi son rêve, en se rendant en Europe. (Allemagne, Suède, République Tchèque, Croatie, France ...) Après son arrivée en France, son intérêt pour la danse contemporaine est grandissant.

Lors de l’année 2021-2022, il a rejoint les étudiants de première année du centre national de danse contemporaine d’Angers où il a pu approfondir ses connaissances en danse contemporaine.

Il vit aujourd’hui à Rennes, où il enseigne la danse Funk, et s’entraine et échange autour de la danse, toujours avec plaisir.

Andrège BIDIAMAMBU LUFUMBA,
Il commence la danse en 2008 à Rennes. Attiré par les danses funk styles et principalement par le Locking.

Il intègre en 2010 le collectif rennais « La tête dans les baskets » avec qui il poursuit son parcours et acquiert à la fois technicité et ouverture d’esprit.

En 2015, il est interprète dans la création chorégraphique régionale « Overflow » portée par les compagnies Amala Dianor, Chute libre et S’poart.

À la suite de ce projet, il devient interprète professionnel pour plusieurs compagnies dont : « Cie Gabriel UM », « Cie Inside out», « Cie Chute libre », « Cie Marielle Desjardins »... et pour divers projets (vidéos, performances,..).

Aujourd’hui, enrichi de ces multiples expériences, il développe une qualité de mouvement influencée par ses acquis dans les diverses techniques de danses qu’il a traversé tout en renouant avec les pratiques martiales qui l’inspirent depuis toujours.

quatre trois ◇ : △

Projet

Pour pouvoir communiquer ensemble avec ce langage, notre choix a été de définir une base musicale commune, autre qu’une base de morceau Funk. Nous avons fait le choix d’un support musical très épuré, sous forme de boucle, à partir de motif de polyrythmie*.

*poly signifie "multi" ou "plus d'un". Une polyrythmie est essentiellement une combinaison d'au moins deux ou plusieurs rythmes exécutés au même moment et au même tempo.

Cette idée est venu de Seren durant ses études au CNDC, il s’est intéressé aux polyrythmes (4:3) et a pu expérimenter quelques concepts autour de ces rythmiques dans le Locking.

Ces motifs de polyrythmie sont notre socle musical commun mais représentent aussi des formes géométriques dans l’espace. Une mesure de 4 temps devient spatialement 4 points (carré), et une mesure de 3 temps devient spatialement 3 points (triangle).

La technique « Laban » et la forme icosaèdre font partis de nos inspirations dans cette recherche entre rapport spatial et qualité de mouvement.

Le Locking comme langage, les motifs de polyrythmie et les formes géométriques constituent nos outils de conversations pour « quatre trois ».

Ces trois éléments viennent nourrir notre travail chorégraphique et créent notre cadre d’échange entre jeux, contraintes et points de connexion.

Distribution